Dans l'ordre : pièce de 2 francs à l'effigie de Jean Moulin, 1993 - Plaque sur le premier signe de résistance collective du 11 novembre 1940, Champs-Élysées, 2008 - Stèle, clairière de l'Armistice, Rethondes, 2012 - Cimetière américain de Colleville-Sur-Mer, Omaha Beach, Normandie, 2008 - Monument de la Rafle du Vel d'Hiv, Paris, 2007
« L’été était beau comme jamais et promettait de devenir encore plus beau (…) Jour après jour, le ciel restait d’un bleu de soie, l’air était doux sans être étouffant, les prairies parfumées et chaudes, les forêts sombres et touffues avec leur jeune verdure (…) Tous, nous admirions le monde sans la moindre inquiétude. Je me souviens encore que je m’étais promené dans les vignes de Baden avec un ami, la veille de mon départ, et qu’un vieux vigneron nous avait dit : “un été comme celui-ci, nous n’en avons pas eu depuis longtemps. Et si cela dure, nous aurons un vin comme jamais. Les gens se souviendront de cet été.”
Mais il ne savait pas, ce vieillard en habit d’encaveur, à quel point ce qu’il disait était terriblement vrai. »
Stefan Zweig - Le monde d'hier
1939
"L'armée des ombres", "Sur les traces des résistants", "Paris occupé, Paris libéré", musées de l'armée aux Invalides, de la Résistance nationale, Jean Moulin, Leclerc, Mont-Valérien… Autant de circuits et de visites différentes qui attestent encore, près d'un siècle plus tard, de l'emprise de la Seconde Guerre mondiale et des quatre années d'Occupation sur le sol français.
Revenez, le temps d'une après-midi, sur les hauts-lieux de l'épopée de la Résistance. Découvrez l'atmosphère oppressante quotidienne des Parisiens sous l'Occupation. Décryptez les enjeux historiques d'août 1944. Revivez les moments intenses de la Libération.
Même si les résistants ne composèrent qu'une faible partie de la population, ces hommes et ces femmes, plus ou moins jeunes, plus ou moins courageux, plus ou moins inconscients, contribuèrent à redonner honneur et liberté à une nation dévastée par la défaite et entachée de l'idéal collaborationniste.
Au Mont Valérien, haut-lieu de la France Combattante,
Circuit "Sur les traces des résistants" - 2012
Au cœur du bois de Boulogne : tragique récit sur de jeunes résistants piégés par un collaborateur et abattus en ces lieux, à quelques jours de la Libération.
Circuit "Sur les traces des résistants" - 2001
Au cœur du bois de Boulogne : tragique récit sur de jeunes résistants piégés par un collaborateur et abattus en ces lieux, à quelques jours de la Libération de Paris.
Circuit "Sur les traces des résistants" - 2001
Analyse du monument de la grande rafle du Vel d'Hiv, circuit "La Shoah en France" - 2007
Législations, arrestations, mobilisation d'une partie de la population, sauvetage des enfants, cette visite-conférence permet de comprendre, à travers témoignages, anecdotes et archives visuelles et sonores, le lent mais très sûr processus qui conduisit à enfermer les Juifs de France dans l'entonnoir fatal, mentalement d'abord, physiquement ensuite.
L'ancien palais Berlitz, dans le quartier de l'Opéra à Paris,
où se tint en 1941 la célèbre exposition "Le Juif et la France",
point d'orgue d'une campagne antisémite sans précédent.
"La question ne se poserait pas si les Juifs avaient la peau bleue. Mais, ce n'est pas le cas, il faut donc qu'on puisse les reconnaître".
Cette réplique incroyable lâchée par un représentant de l'Institut d'Études des questions juives, interviewé en 1942 par Radio-Paris sur le port obligatoire de l'étoile jaune, souligne en peu de mots la singularité antisémite dans la nébuleuse raciste. Elle illustre à elle seule le levier décomplexé de la Collaboration planifiée par Vichy et son chef le maréchal Pétain, accolé à l'idéologie nazie.
À Drancy, face au wagon-témoin
Circuit "La Shoah en France" - 1999
"Veuillez maintenant écouter quelques messages personnels… Les sanglots longs des violons de l'automne. Je répète. Les sanglots longs des violons de l'automne…"
BBC, le 1er juin 1944
C'est l'une des visites-conférences les plus passionnantes.
Pour quelle raison un espion britannique livra-t-il le secret du Jour J aux Allemands ? Comment se fait-il qu'un officier de la Wehrmacht passa sous silence la disparition du plan du "Mur de l'Atlantique" ? Comment un plat de rognons à la crème devint-il une information majeure pour l'issue de la guerre ? Par quel grain de sable l'État-Major Allié, enlisé sous le feu d'Omaha beach et sur le point de renoncer, décida-t-il de poursuivre ?
Missions d'espionnages, commandos secrets, manoeuvres militaires, offensives de la Résistance, engagement des civils… Découvrez les zones d'opérations où l'avenir du XXe siècle s'est joué. Le centre du monde libre de cette aube où débute, tant attendue, la fin de la Seconde Guerre mondiale, est alors concentré sur quelques kilomètres carrés de côtes françaises. Mais pour mesurer les enjeux, ce récit vous emmènera bien plus loin encore, de Berchtesgaden aux côtes d'Espagne, de Pearl Harbor à Berlin…
Cycle de circuits
"Autour des Guerres mondiales"
Cycle de circuits et de conférences
"Autour des Guerres mondiales"
Au regard du caractère planétaire des évènements, c'est un cas de figure improbable qui s'est pourtant produit. Les deux Guerres mondiales prirent fin chacune à moins de cent kilomètres d'écart, et dans le même pays : la France.
Si les combats se poursuivirent en Asie-Pacifique jusqu'au 2 septembre 1945, cette réalité européenne illustre le caractère sismique du Nord-Est du pays, sa position de première ligne, l'un des théâtres majeurs de ces deux déflagrations de 30 ans.
De Compiègne à Reims et jusqu'à Colombey-les-Deux-Églises, je vous propose un circuit de 3 jours intitulé "De la guerre à la paix", pour visiter les lieux de l'armistice, de la reddition et de la réconciliation, comprendre le déroulé de ces trois journées particulières.
Et pour aller à la rencontre de l'Histoire. La grande.
Balade parisienne
Détérioration, haine, paix, admiration. Une promenade dans l'espace-temps pour expliquer la destinée des cousins germains et mesurer l'enchainement des évènements séculaires survenus entre les deux grandes puissances de l'Europe continentale.
Et après ?
Dans les faits, la Shoah s'est achevée en 1945. Mais nombreux sont ceux qui ne s'en sortiront pas : séquelles physiques, psychologiques, décès post-traumatiques, suicides.
Analysons l'évolution des mentalités au fil des décennies, l'inertie des autorités après 1945 puis leur engagement tardif, le tournant hollywoodien, les destins variés des lieux de mémoire, l'approche de l'historiographie et… la tactique négationniste.
Nous élargirons le champ de la réflexion au sein des familles : comment les nouvelles générations post-Shoah des années 1950, 1970, 2000, ont-elles surmonté un tel traumatisme communautaire ? Comment les plumes des écrivains juifs ont-elle séché leurs larmes sur les buvards, expérimenté la résilience ?
Que va devenir l'approche d'un tel évènement au XXIe siècle ? Au XXIIe ?
Une dimension intergénérationnelle et autant de questions sur l'avenir et sept décennies.
Conférence
Au lendemain de 1918, chaque commune française, quelle que soit sa taille, se pare en son centre d'un monument pour ancrer le souvenir d'un carnage à l'ampleur destructrice inédite.
Cette pratique ancestrale, nécessité anthropologique, va en fait exploser dans le monde entier tout au long d'un XXe siècle sanguinolent, s'attardant de plus en plus sur les noms des victimes, rendant leur humanité aux soldats matriculés, aux civils numérotés. Encore un siècle plus tard, avec l'appréciation de nouvelles générations, à la lumière de nouvelles données, à la faveur du recul, se poursuivent des inaugurations de monuments et de plaques autour de 1914-1918 et de 1939-1945.
Le lent processus par lequel les peuples ont pansé et pensé l'histoire, les édiles conservé l'objet anodin en relique, agencé les monuments, opté pour une sémantique, révèlent en quoi les lieux colorent l'historiographie, comment sont-ils amenés à jouer un rôle essentiel dans la transmission de la mémoire des hommes.
Depuis un siècle, c'est un inconnu qui domine l'avenue "la plus belle du monde". Chaque soir, des milliers de véhicules défilent autour de lui, sans que les conducteurs, ingrats mais trop préoccupés par le rond-point de France le plus difficile à traverser, ne s'attardent sur la place étoilée au nom autrefois interdit de prononcer, celle du général de Gaulle.
Depuis un siècle, c'est un inconnu qui domine l'avenue "la plus belle du monde".
Chaque soir, des milliers de véhicules défilent autour de lui, sans que les conducteurs, ingrats mais trop préoccupés par le rond-point de France le plus difficile à traverser, ne s'attardent sur la place étoilée au nom autrefois interdit de prononcer, celle du général de Gaulle.
Washington, Pearl Harbor, Berlin, Wannsee, Munich, Berchtesgaden, Nuremberg, Vienne, Moscou, Saint-Petersbourg, Volgograd, Londres, Rome, Varsovie, Istanbul, Sarajevo, etc. De par mes déplacements privés comme professionnels, j'ai eu cette chance de pouvoir me rendre, parfois même intervenir comme conférencier, sur les sites historiques des deux Guerres mondiales.
La découverte sur place des musées et sites historiques locaux confère un atout que ni la lecture, ni les documentaires TV, ne diffusent à travers pages et écrans : l’expérience terrain, ce lien quasi charnel que les pierres, la scénographie, l’historiographie locale, les mesures et distances, les témoignages des acteurs encore vivants, le timbre de voix des anciens glanées sur le vif sont, seuls, capables de délivrer. Un apprentissage très utile pour mes visites guidées en France, dont j’aime enrichir et élargir la réflexion.
Que nous disent ces découvertes, ces voyages que je souhaite vous faire partager ? Que sont devenus ces lieux, un siècle après ? Comment les cultures locales agencent-elles ou manipulent-elles ces sites qui ont fait l'Histoire, qui nous ont fait ?
Et qui seront, une fois les derniers survivants disparus, les seuls témoins appelés à rester.
De par leur nature, leur contenu et notre rapport générationnel à ces évènements, ces visites ne sont pas comme celles du reste de mon catalogue. Il ne s'agit pas ici de relater froidement une chronologie, mais de réfléchir avant tout en termes d'Histoire, d'histoires et de Mémoire. Le choc des Guerres mondiales perdure à jamais, et l'électricité que la simple évocation de leur souvenir suscite parfois démontre le rapport ambigüe envers un passé non digéré qui s'éloigne mais qui reste ancré dans les problématiques contemporaines, le tout sur fond de lendemains incertains.
En conséquence, appréhender 1914-1945 est indispensable. Connaître son passé, pour consolider son avenir.
Paris et région parisienne
Musée de l'Armée des Invalides
Musée de l'Ordre de la Libération
Musée Jean Moulin et du général Leclerc
Musée de la Résistance nationale
Conservatoire Historique du camp de Drancy, ancienne gare de Bobigny
Régions
Mémorial de la clairière de l'Armistice de Rethondes
Musée de la Reddition de Reims
Mémorial de Verdun
Mémorial de Caen
Mémorial Charles de Gaulle de Colombey
ainsi que l'ensemble des musées consacrés aux Guerres mondiales, en France ou ailleurs
Paris & banlieue
Du Saint-Empire à la réconciliation franco-allemande
L'armée des ombres
Sur les traces des résistants
La Shoah en France
Paris occupé, Paris libéré
Régions
Le foyer de la Grande Guerre (Verdun)
Le Débarquement allié du 6 juin 1944 (Normandie)
De la guerre à la paix (3 jours, Compiègne, Reims, Colombey-les-Deux-Églises)
Tous les sujets développés lors des circuits et visites in situ peuvent aussi faire l'objet de conférences, mais les thématiques suivantes sont spécifiques aux interventions en salle.
Une conférence dure 1 heure environ, suivie des questions.
Un monument et un nom
Avant 1914, après 1918
Aux autres Justes des Nations
1945, année zéro : après la Shoah
Le secret du Jour J
Résistances et autres lâchetés
De la guerre à la paix
Du Saint-Empire à la réconciliation franco-allemande
Améliorer son management en s'inspirant des grandes figures historiques
Dîner culturel et intellectuel
Goûter littéraire
Café Histoire
Ces animations peuvent se dérouler dans vos locaux ou dans un restaurant
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