Avec des collégiens au Palais de Justice, près de l'entrée de la Cour de Cassation - Circuit Institutions françaises - 2001
Ce parcours d'une demi-journée, que je proposais entre 2000 et 2003, se poursuivait par une visite de l'Assemblée nationale et de la mairie du VIIe arrondissement.
Avec des collégiens au Palais de Justice, près de l'entrée de la Cour de Cassation - Circuit Institutions françaises - 2001
Ce parcours d'une demi-journée, que je proposais entre 2000 et 2003, se poursuivait par une visite de l'Assemblée nationale et de la mairie du VIIe.
C'est le public avec lequel j’ai débuté en 1998 et qui s’est avéré le meilleur des apprentissages. En matière de rigueur et de sécurité, diriger un groupe scolaire exige un professionnalisme de premier ordre. Sur le plan du fond, ils sont les plus difficiles à conduire : les élèves sont la seule catégorie de participants qui n’a pas demandé de s’inscrire à une visite ! La réflexion n'est pas aussi approfondie qu'avec des groupes d'adultes ou d'experts : en conséquence, intéresser chaque enfant, chaque adolescent, est un défi, une quête de qualité. Une mission, aussi.
Avec les scolaires, je confère à mon travail une approche adaptée. Je sélectionne mes propos, afin de ne pas noyer le cerveau d'enfants ou d'adolescents dans un flot d'informations. Je ne double pas le discours du professeur déjà réalisé en classe, mais le complète, par une approche liée au terrain, des anecdotes, tentant de renouer un possible lien avec leur propre histoire, la "morale" à en tirer. La forme est aussi importante que le fond. Dans la mesure du possible, je privilégie l'interactivité, cherchant à éveiller le sens de l'observation des jeunes. Je les sollicite : parfois, celui qui pose le plus de questions lors d'une visite, c'est moi !
Extrait de la brochure de l'association Mémoire, Avenir et Citoyenneté, 2002.
Me confiant un jour sa surprise de voir l'un de ses élèves taciturnes participer activement à une visite, une enseignante insista sur l'importance de varier l'enseignement de l'Histoire.
Habilité par le Rectorat de l'Académie de Paris, j'ai travaillé durant de nombreuses années en partenariat avec l'Éducation nationale.
Convaincu que la vie dans la cité, la citoyenneté, notre passé ne doivent pas rester un apprentissage confiné entre les murs d'une salle de classe, renvoyant à l'appréhension d'un contrôle, j'avais créé dès mes débuts l'association
Mémoire, Avenir et Citoyenneté.
À l'écoute du corps professoral, j'avais ainsi développé toute une série d'itinéraires et d'activités pédagogiques proposées en amont et en aval de la sortie, liés aux programmes enseignés en Histoire, éducation civique, arts et littérature.
Tous droits réservés | David Feinermann